Paul Agnew


et les Arts Florissants

 

    

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Les Arts Florissants et Paul Agnew aux Dominicains de Guebwiller 2009

La première fois que j’ai entendu les Arts Florissants avec les Stabat Mater de Caldara, Lotti et Scarlatti. C’était le 11 juillet 2009 dans la nef de l’église des Dominicains de Guebwiller, dès le début du concert, Paul Agnew annonce que le programme sera modifié pour mieux mettre en valeur la magnifique acoustique de l’église.

Ce concert a dépassé toutes mes espérances, je découvre enfin le vrai sens de l’expression « faire chanter les pierres », cela vas au-delà de ce que je pouvais imaginer. Pour les duos et les trios, c’était flagrant, j’entendais simultanément et distinctement les voix des chanteurs et le son de leur voix dans l’église !

Les chanteurs utilisaient la réverbération comme un instrument de musique capable de les accompagner, de souligner les mélodies et d’enrichir l’harmonie de leur chant ! Cette maitrise du chant est exceptionnelle, et seule une salle de concert avec acoustique elle aussi exceptionnelle permet de réaliser de tels exploits.  Depuis ne n’ai pu réentendre chanter les pierres d’une façon aussi impressionnante que quatre fois, avec la Maitrise des Garçons de Colmar interprétant le Miserere d’Allegri, et deux nouvelles fois avec les Arts Florissants.

Le 15 octobre 2011 les Arts Florissants sont revenus avec les madrigaux de Monteverdi (livre 1 et 2). Ce jour-là j’ai eu le bonheur d’assister, avec quelques privilégiés, aux raccords. A ma grande surprise, moi qui imaginais que les répétitions devaient se dérouler dans une ambiance studieuse, rigoureuse et quasi monacale, j’ai vu des jeunes gens passionnés, plein de talent prendre plaisir à cet exercice, j’ai même assisté à un authentique fou rire de tout le groupe provoqué par une erreur d’une des chanteuse (j’ignore toujours laquelle).
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Les Arts Florissants et Paul Agnew aux Dominicains de Guebwiller 2011

Le 15 octobre 2011 les Arts Florissants reviennent avec les madrigaux de Monteverdi (livre 1 et 2). Ce jour-là j’ai eu le bonheur d’assister, avec quelques privilégiés, à la répétition. A ma grande surprise, moi qui imaginais que les répétitions devaient se dérouler dans une ambiance studieuse, rigoureuse et quasi monacale, j’ai vu des jeunes gens passionnés, plein de talent prendre plaisir à cet exercice, j’ai même assisté à un authentique fou rire de tout le groupe provoqué par une erreur d’une des chanteuse (j’ignore toujours laquelle) 
 
A cette occasion, j’ai pu leur faire dédicacer le CD qui correspond presque au programme du concert de 2009, et leur offrir en remerciement un peu de culture alsacienne mise en bouteille chez mon viticulteur préféré. Le soir, le concert a été, une fois de plus, un évènement musical absolument merveilleux. Je n’ai vu rien d’autre que du bonheur et du talent
 
Le 19 mai 2012 j'ai eu encore une fois le grand plaisir d’entendre et de voir la suite de cette intégrale des madrigaux de Monteverdi, le miracle musical a encore une fois eu lieu !
 
J’ai réécouté ce concert sur internet, retransmis en direct de la cité de la Musique à Paris, malgré la perfection du chant, il me manquait la « lumière » de l’acoustique des Dominicains, les voix des chanteurs semblaient surgir d’un univers plat, sans relief. Depuis je prie le ciel chaque jour pour que les enregistrements prévus pour cette intégrale se fassent dans la nef des Dominicains.
 
Cette diffusion du concert sur internet a amorcé chez moi une longue réflexion sur l’acoustique de l’église des Dominicains, je suis aujourd’hui persuadé que l’explication se trouve dans la volonté de l’architecte de réunir une acoustique « céleste » produite par le chœur de l’église avec une acoustique « terrestre » venant de la nef pour créer une acoustique ayant un sens symbolique et mystique. Vous trouverez le détail de mon raisonnement à la page: Hypothèse sur l’acoustique des Dominicains de Guebwiller
 

Les Arts Florissants - Monteverdi complete cycle of madrigals, Books 7 and 8 - (Official video)
 
En 2013, au Granit de Belfort, j’ai encore une fois pu revoir les Arts Florissant sous la direction de Paul Agnew pour le IVème livre de madrigaux, et le miracle a eu lieu même si les pierres du théâtre de Belfort ont obstinément refusé de chanter. Pendant le concert, le temps a suspendu son vol, et lorsque Paul Agnew a fermé sa partition pour indiquer que l’entracte était déjà arrivé, j’ai eu l’impression que c’était trop tôt. A la fin du concert malgré les applaudissements triomphants, tout le monde serait volontiers resté pour poursuivre ce voyage magique jusqu'à l’aube.
 
Mon ami et moi leur avons offerts des bouteilles de vins aux chanteurs et les fleurs aux chanteuses, ce qui a provoqué un petit gag visuel avec permutation des bouteilles et des fleurs lors des bis et des applaudissements
 
J’ai compris le message subliminal cache dans le gag : « Les chanteuses aiment les fleurs, mais elles trouvent injuste que les chanteurs n’en ont pas ! ». C’est donc par pure gentillesse, qu’elles ont échangé leurs fleurs contre le vin.de ces messieurs.

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Monteverdi - Lamento d'Arianna (Lib. 6)




Enrigistrements


Madrigaux de Monteverdi

Mantova,Cremona,Venezia

(Cofret de 3 CD)
Les Arts Florissants
Paul Agnew
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Lamentation%20-%20Atrs%20Flo.jpg

Lamentazione

Scarlatti, Legrenzi, Lotti, Caldara

Les Arts Florissants
Paul Agnew

Monteverdi

Vespro Della Beata Vergine

Les Arts Florissants
William Christie
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